在人间天堂的路上

四月 2017, 我们利用了国庆假期 (以及合同结束时我的休假余额) 访问中国中部地区, 我们还没有机会看到.

兰州

兰州是中国东西部的交通枢纽. 唯一值得注意的景点是黄河岸边的一座山坡寺庙和一座改建为跳蚤市场的小寺庙. 小面馆和肉串店林立, 但晚上很早就缺货了 !

Bingling Si

离开兰州, 放眼望去,我们被黄土地的景色所震撼, 由消失已久的河流形成的易碎岩石形成的悬崖, 或由人 – 一些山丘让人想起一千公里外繁茂的水稻梯田. 但这里没有文化, 不是一棵树, 连地平线上的灌木丛都没有.

从兰州出发两小时车程,穿越这些沙漠景观, 我们到达水库湖的一个码头. 然后乘坐快艇需要一个小时 (或乘坐慢船五个小时) 到达秉灵寺. 现在被水库与世界其他地方隔离, 这增加了这个地方的庄严感, 这座寺庙的悬崖壁龛里有数百尊佛像, 其中一些已有一千多年的历史. 它是由丝绸之路商人的捐赠建造和维护的。.

夏河, 热贡及甘肃南部

离开秉灵寺, 我们到达隧道尽头的高处,俯瞰同一个水库. 明亮的赭石色和深蓝色的海水与该地区单调的黄色形成鲜明对比.

甘肃南部是众多少数民族的聚居地 : 从兰州到藏区, 我们穿过几个穆斯林自治区,即使是最小的村庄也有清真寺. 从一个村庄到另一个村庄, 清真寺的建筑风格多种多样 : 中式, 风格奥斯曼, 中国风格的祈祷室和奥斯曼风格的尖塔,反之亦然, 每个人都能找到适合自己的东西, 我们可以感受到一定的宗教宽容 (尽管如此,似乎, 自从, 这个自由的空间 关闭).
经过两个小时的车程, 我们在夏河, 拉卜楞寺所在的小镇, 西藏以外最活跃的地区之一.

整体的热烈气氛令人印象深刻. 不少藏族香客前来朝圣, 经常步行. 仪式从绕着教堂转一圈开始 (佛塔) 顺时针, 然后沿着修道院步道漫步, 总是顺时针. 最狂热的信徒每四步就会跪拜一次, 就这样走了几百公里之后 ! 一路上到处都有一点, 朝圣者启动大型转经筒. 周围的热情与僧侣的冷漠形成鲜明对比, 对于一些忙于玩手机的人 !

第二天, 我们出发前往Repkong小镇. 道路从缓缓上升到山中开始; 在郊区, 成群的牦牛在草原上安静地吃草. 路继续上升, 因此, 温度成比例下降,直到接近致命的零度标记, 第一片雪花出现了… 担心可能会被困在偏僻的雪地里, 当我们看到一座悬挂着不容错过的各种颜色旗帜的佛塔时,我正在考虑转身, 这似乎标志着通行证. 情况确实如此,一旦在另一边, 天气渐渐晴朗. 再远一点, 我们在一座西藏寺庙前的一个小加油站停下来; 仅有的, 地平线上似乎没有一个活着的灵魂. 几分钟后, 一个穿着和尚服装的男人出现了, 确实是泵服务员; 仅有的, 他只会说当地的藏语. 我们仍然设法让自己被理解, 我们存在的原因非常明显 (加油, 在这种情况下).

再远一点, 一群山羊在路上徘徊. 在郊区, 一些马厩散布在永恒的黄土景观中,点缀着几丛稀有的植被.

再往前走几公里, 景观变成了因侵蚀而形成的红土小峡谷. 一个瀑布, 鉴于该地区普遍干旱,我们真的不知道从哪里退出, 被冻结在冰中,就好像当地神灵施了咒语一样. 位于山谷中央的佛塔, 周围有几块庄稼地. 这里和那里, 一些传统建筑的房屋出现, 与一小群穿着僧侣习惯的男人进行交谈.

终于到达铜仁了 (热贡 藏语) 下午晚些时候,天气阴沉. 在小镇的入口处, 一个标志表示几个兴趣点,其中包括一个 “堡垒”. 实际上, 这是一个由小泥土和木屋组成的村庄, 也被土墙包围 – 该地区随处可见的黄土.

城门口就是五屯庙。 “高的” 和 “巴斯”. 伊西, point de foule de pèlerins bien que des photos montrent que des processions y ont lieu, nous devions être les seuls visiteurs de la journée ou peu s’en faut. L’avantage est que nous avons pu avoir une visite guidée par un des moines, notamment des salles de prière habituellement fermées aux visiteurs dans les temples (mais les photos étaient malheureusement interdites).

Logées dans de grands bâtiments en bois soutenus par d’imposants piliers, les salles de prières sont peintes en rouge très foncé du sol au plafond. La seule ouverture sur l’extérieur est en général la porte frontalesouvent fermée par de grandes tentures, 对面是挡煞墙 – 或者更平淡地说是草稿. 几根蜡烛的微弱光芒就足以显露出明亮的色彩。 敏捷 布置在房间的各个角落, 大型绘画以佛教传统为主题,人物时而仁慈,时而邪恶,面容被发挥到极致. 这座寺庙显然因其僧侣绘制的唐卡而闻名, 并拥有大量收藏. 由于背面画有毛泽东肖像,有些甚至在文化大革命中幸存下来。.

在祈祷室的前面, 站着一个 “坛” où l’on retrouve plusieurs statues, ainsi que les traditionnelles offrandes : des fruits, de la nourriture, des plantes, parfois de l’alcool. Et aussi, une photo du Dalaï Lama, savamment disposée pour n’être visible que très proche de l’autel.

第二天, le soleil refait son apparition et nous nous mettons en route vers le temple Rongwo de l’autre côté du bourg. Dans la rue qui mène vers le temple, de nombreux petites échoppes proposent des articles religieux : statuettes de Bouddha, moulins à prièresversion bouddhiste de certaines rues de Lourdes. Par contre, l’une vend aussi de très bons yaourts !

La lumière abondante nous projette les jeux de couleurs des bâtiments : les murs, ou bien d’un blanc immaculé, 或赭色或赭色, 响应木制品无所不在的金色和原色.

某些建筑物的入口前, 几十双靴子在那里等着, 好像整个团都穿着袜子逃跑了. 再远一点, 我们察觉到一阵骚动,我们走近一座寺庙的庭院 : 一百多位修士齐聚, “辩论” 分成小组, 站立或盘腿坐着, 用大手势和拍手来支持他们的话. 不远, 一群穿着僧服的小孩子跑过去.

向青海湖方向

我们向青海湖畔出发. 在路上, 我们经过西宁镇附近 (une grosse ville grise chinoise sortie de terre en quelques années comme tant d’autres, avec ses blocs d’immeubles répliqués à l’infini).

A l’ouest de Xining, la route se faufile dans une passe montagneuse; on aperçoit plus haut sur le versant la voie ferrée qui s’élance vers le Tibetachevée en 2006 et la plus haute du monde.

A mesure que l’on arrive sur le plateau, les ondulations des montagnes s’estompent. Après un dernier col, le lac nous apparaît comme une aquarelle chinoise avec un premier plan d’incontournable terre jaune, puis le lac avec ses écumes et un dégradé de bleus, et les montagnes saupoudrées de blanc en arrière-plan.

En fait d’écumes, nous nous rendons compte en approchant que les rives sont encore largement prises par les glaces en ce début de mois de mai ! 事实上, le lac est à plus de 2000m d’altitude et rien ne vient retenir la chaleur.

Le long de la route principale, nous apercevons des pistes qui ressemblent à des pistes cyclables. Néanmoins les énormes bouses indiquent que ce ne sont pas des cyclistes qui l’empruntent, mais les nombreux troupeaux de yacks aux alentours !

Après une nuit sur place, nous retournons à Xining pour rendre la voiture puis nous prenons le train rapide vers Zhangye.

Zhangye

Ce qui attire les visiteurs à Zhangye, ce sont bien évidemment les Zhangye Danxia ou roches arc-en-ciel. J’avoue que, ayant vu sur internet les photos du lieu qui avaient l’air lourdement retouchées, je m’attendais à être déçu. Eh bien, déçu je ne fus pas, puisque bien que les couleurs ne soient pas aussi saturées que sur les photos qui circulent, le lieu est très beau et suffisamment inhabituel pour mériter le détour. Une aridité extrêmepas un buisson à l’horizonqui laisse voir chaque pli, chaque strate de roche qui a pris une couleur différente des strates voisines. Un arc-en-ciel, mais au sol et non pas éphémère mais qui a mis des dizaines d’années à apparaître et qui sera encore là des dizaines d’années. Pour une fois, on pourra trouver des mérites au tourisme à la chinoise (on est déposé en bus d’un point de vue à l’autre, et il n’est bien évidemment pas question de s’écarter des chemins balisés), car le lieu ne supporterait pas d’être piétiné par des centaines de visiteurs tous les jours.

Autre lieu qui mérite le détour, le Mati Si ou Temple du Fer à cheval. 在路上, nous dépassons de petits villages paysans, avec de petites maisons basses en torchis. Les cultures semblent s’élever difficilement dans les terres aux alentours. Quelques arbres ont pu prospérer aux abords des routesfait suffisamment rare pour être rapporté.

Des galeries qui permettent de s’élever à flanc de falaise, des pavillons qui tiennent, on ne sait trop comment, au dessus du vide, et les indispensables fanions multicolores font de ce temple caché au fond d’une vallée perdue un petit joyau qui mérite bien le détourmême après avoir vu des dizaines d’autres temples !

Revenus au centre-ville, nous déjeunons au marché. Signe que nous sommes à un point de rencontre entre plusieurs civilisations, la cuisine ouïgour se fait de plus en plus présente : brochettes de viande épicée, soupe de nouilles au ragoût de mouton, petit chausson à la viande (roujiamô), riz frit, pain rond : tous les grands classiques que l’on retrouve dans le monde sous influence ou présence musulmane, dans un grand espace allant de Pékin jusqu’à Kazan (région du Tatarstan en Russie) en passant par l’Asie Centrale.

Une autre curiosité est le Bouddha allongéparaît-il le plus grand du monde, presque quarante mètres. Contrairement aux représentations habituelles où Bouddha a un air jovial et apaisé, son expression est assez étrange. Je songe avec inquiétude à ce qui pourrait arriver si, comme dans l’épisode de Tintin en Égypte, la statue se réveillait de mauvaise humeur

第二天, nous reprenons le train en direction de Jiayuguan. La ligne nouvelle à grande vitesse, achevée récemment pour relier Xi’An à la région à majorité musulmane du Xinjiang, longe la ligne classique à travers la plaine jaune.

Jiayuguan

Longtemps l’ultime frontière de l’empire chinois à l’ouest et poste de garnison sur la route de la soie serrée entre deux chaînes de montagnes, Jiayuguan est aujourd’hui une ville industrielle grisâtre avec sa forêt de hauts-fourneaux qui crachent tout ce qu’ils peuvent, comme la vallée de la Fensch à la grande époque.

Le fort restauré a fière allure avec les hauts murs en torchis et ses tours de garde. Par beaux temps, la chaîne des Qilianshan font une superbe toile de fond. Sauf que de beau temps nous n’avons pas eu, mais nous avons eu droit à un temps gris et pluvieux, et même à une averse de neige, ce qui doit être relativement rare dans la région vu l’aridité

A l’autre bout de la ville, une fortification restaurée (ou plutôt reconstruite) enjambe une rivière, chose assez rare dans les constructions chinoises. De là, une partie restaurée de la Grande Muraille grimpe sur les versants nus et escarpés, les tours d’observation couronnées de leurs créneaux sont postées à intervalles réguliers sur les crêtes.

Nous terminons notre visite par le site de l’extrémité ouest de la Grande Muraille. Construite avec les moyens locaux (torchis), cette section en plaine s’arrête brusquement au bord du fleuve. Le poste d’observation est posé au milieu du désert tel un gros pâté de sable, comme si un enfant de géant avait joué avec son seau et laissé son œuvre derrière lui. On peut encore distinguer le fossé qui courait le long de la partie extérieure du mur.

De retour vers l’hôtel, nous passons à travers un parc au milieu duquel trône un vestige d’installation sidérurgique entouré de lampadaires au design suranné, l’ensemble rappelant curieusement les artefacts exposés dans les espaces publics en ex-URSS dans une proclamation du progrès désormais anachronique.

Aspects pratiques

Carte de notre périple au Gansu et au Qinghai

Transports :

Nous avions loué une voiture pour des raisons de commodité et pour gagner du temps dans les déplacements, d’autant que nous étions partis lors de congés nationaux et les transports en commun sont habituellement pris d’assaut. Néanmoins, toutes ces destinations sont accessibles en transports en commun, sauf peut-être le lac Qinghai où il ne me semble pas avoir vu de bus.

La partie sud du Gansu n’est pas desservie par le train mais par un réseau du bus et minibus plus ou moins fréquents.

Zhangye et Jiayuguan sont desservis depuis Lanzhou et Xining par des trains rapides qui poursuivent leur route vers Dunhuang et le Xinjiang.

L’aéroport de Lanzhou est intensément desservi mais très éloigné du centre ville. Lors de notre passage, on cheminait près d’une heure sur des routes pas encore achevées, dans un taxi déglingué avec les valises qui dépassaient du coffre (un grand classique chinois).

Jiayuguan est desservi par un petit aéroport relié principalement à Lanzhou.

Hôtels :

兰州 : un hôtel affilié au réseau Ibis est situé au calme près de la principale rue piétonne.

夏河 : Une adresse : le Nirvana Hôtel et Restaurant, tenu par une américaine et son mari tibétain (au style de Lemmy Kilmister à la sauce locale !). Savant mélange de style traditionnel et de confort occidental. Son restaurant sert également de bons (et parfois surprenants) plats tibétains.

Tongren : le Nuoerbang Lüyou Inn et sa décoration en style tibétain kitsch à souhait.

Restaurants :

兰州 : on trouve de nombreux restaurants et échoppes de nouilles autour de Zhangye Lu (la principale rue piétonne) et Zhongshan Lu.

Tongren : on trouve également de nombreux petits restaurants autour de la place centrale de la ville.

Zhangye : sur le marché principal, il y a de nombreux petits restaurant (en dur) et des petits stands de grillades.

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