Quelques nouvelles de Shanghai, où je suis arrivé il y a maintenant trois semaines…

Les villes tentaculaires

L’agglomération de Shanghai est gigantesque, ce dont on ne se rend compte qu’en ayant à la parcourir… Sur une carte, notre entrepôt semble à une distance raisonnable de deux lignes de métro… sauf qu’il y a entre trois et quatre kilomètres, et donc l’obligation de prendre un bus, ce qui augmente considérablement le temps de parcours.

Zones industrielles, tours d’habitations, centres commerciaux, bretelles d’autoroutes et lignes de métro poussent comme des champignons, dopés par la croissance économique et l’absence d’obstacle sur le terrain (tout est plat). Quelques îlots de quartiers anciens subsistent, quand ils ne sont pas rasés, et sont rénovés de façon plus ou moins heureuse, comme Xitiandi devenu un lieu « branché » avec des galeries d’art et des bars pour occidentaux et le temple Jing’An dont on ne sait trop s’il en antique ou en toc.

 

De l’air !

Shanghai est au bord de la mer et sur un terrain plat, ce qui permet au vent d’évacuer facilement la pollution. Les fameuses airpocalypses sont nettement plus rares qu’à Pékin par exemple… mais se produisent quand même de temps à autre.

Bientôt le nouvel an

Mi-février aura lieu le nouvel an chinois ou Festival du Printemps, où tout le pays se ruera comme un seul homme sur les trains et les bus pour rentrer dans sa ville natale et fêter comme il se doit le commencement de l’année du mouton. Un peu partout, les portes et fenêtres se parent de rouge et or.